lundi 26 octobre 2009

Photo-voyage #12 : Canada - Halloween approche ... booouuuuuh !!!


Avant de mettre le blog entre parenthèses pendant une petite semaine (le temps pour moi de rapporter plein de "photos-voyage" de New York City ... yeah ! ;)), je poste une photo qui témoigne du sérieux des Canadiens lorsqu'il s'agit de décorer son jardin et sa maison pour Halloween, qui a lieu samedi (nous serons dans les rues de NY pour assister à la grande parade !) ...


Toronto (Ontario, Canada)
Cabbagetown
Octobre 2009
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dimanche 25 octobre 2009

Dossier de la revue Hommes et Migrations consacré à l'immigration turque en France


Les Turcs en France : quels ancrages ?

Permanence et mutations récentes

Revue Hommes et Migrations
N°1280
(juillet-août 2009)

Coordinateur :
Gaye Petek,
directrice de l'association Elele

A l'occasion de la saison de la Turquie en France, la revue présente les particularités de l'immigration turque en France : permanence et mutations récentes, le mouvement associatif turc, l'identité des jeunes Turcs, les commerces et les stratégies commerciales, l'islam transplanté et la vie de quartier. Immigration silencieuse, faisant l'objet de peu de travaux universitaire, la présence des populations turques, marquée par une forte implantation en milieu rural, doit être appréhendée dans un contexte européen.



Édito, par Marie Poinsot :

Voilà plus dix ans, la revue Hommes et Migrations consacrait un dossier à l’immigration turque en France en mettant l’accent sur les origines rurales et les stratégies migratoires, la pluralité de l’islam, la question kurde, les mobilisations familiales et la place des femmes, les médias turcs. À l’occasion de la Saison de la Turquie en France, Gaye Petek, la directrice de l’association ELELE, propose de compléter cette première approche. C’est pourquoi le dossier s’attache aux particularités de cette immigration à travers des points d’entrée thématiques tels que le mouvement associatif turc, l’identité des jeunes d’origine turque, les stratégies familiales et commerciales, l’implantation en milieu rural, l'islam transplanté et la vie de quartier etc.

Alors que cette immigration reste perçue dans l’opinion française comme discrète et silencieuse, elle fait l'objet de travaux universitaires encore limités, même si une nouvelle génération de chercheurs s’affirme en renouvelant les questionnements.
La dimension rurale de l’immigration turque en France, qui aurait pu s’illustrer également par des monographies sur l’Alsace où la visibilité des Turcs est forte, apparaît comme une des caractéristiques originales d’une population qui a su saisir les opportunités du tissu économique local et mettre à profit les possibilités de recrutement à travers les réseaux migratoires.
La lecture des articles montre que le cadre national n’est plus vraiment pertinent aujourd’hui pour appréhender la dynamique migratoire des Turcs en France et qu’il faut la replacer dans une perspective européenne, largement abordée dans ce dossier.

Un colloque rassemblait en mai dernier, à Ankara, 135 chercheurs venus de 15 pays pour confronter leurs travaux sur les cinquante années de l’immigration turque en Europe. Il mettait d’ailleurs l’accent sur le poids démographique d’une diaspora forte de plus de 5 millions de personnes, installées dans les pays membres de l’Union, et sur les modalités de leur intégration dans les sociétés d’accueil qui s’articule avec des réseaux européens organisés autour d’appartenances religieuses ou politiques diverses.
Pour preuve, la moitié de cette population a acquis les nationalités des pays où ils résident et représente une force politique émergente dans certains pays. Elle pourrait compter dans le débat actuel sur l’entrée de la Turquie dans l’union européenne. Cette situation montre combien les enjeux sur l’avenir de l’Europe, de son élargissement et de ses identités, passent par la prise en compte des migrations passées et futures, notamment lorsque ces migrations relèvent d’une dynamique diasporique.


Références et résumés des articles à retrouver sur : http://www.hommes-et-migrations.fr/index.php?id=5561

Affrontement politico-médiatique en Turquie : Doğan vs. Erdoğan


Le groupe de presse privé turc Dogan Yagin, qui se dit victime d’un acharnement politique de la part du pouvoir islamiste turc, a déposé mercredi un recours devant la justice pour contester l’énorme amende à laquelle il a été condamné.

Dogan, s’estimant persécuté en raison de son traitement critique de la politique menée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, a décidé de contester cette amende de 2,2 milliards d’euros.

Mardi, les autorités avaient ouvert un second front contre Dogan, plus grand groupe privé de médias en Turquie, en l’accusant d’avoir violé une loi fixant des limites à la participation des groupes étrangers dans des sociétés turques.

Erdogan rejette les accusations d’acharnement politique contre le groupe Dogan, qui contrôle la moitié des médias privés de Turquie. Il accuse cependant ce groupe de se comporter ni plus ni moins comme un parti d’opposition.

Les autorités turques se sont défendues à plusieurs reprises d’utiliser la pression fiscale à des fins politiques. Dans un passé récent, l’Etat a saisi des entreprises ou des avoirs d’éminents hommes d’affaires. Il en a été ainsi du groupe de médias ATV-Sabah, revendu ensuite pour environ 740 millions d’euros.

Depuis quelques années, le paysage économique a beaucoup changé en Turquie, où émerge une influente élite économique proche du Parti Justice et Développement (AKP, islamiste) au pouvoir. Elle vient concurrencer les grands industriels laïques, représentés par les familles Koc, Sabanci ou Dogan, qui avaient jusqu’alors la haute main sur l’économie. (Daren Butler, version française Eric Faye)


Source : Turquie Européenne, 23.10.09 (à retrouver sur http://www.turquieeuropeenne.eu/article3580.html)
Source de l'article : Reuters, le 21.10.09

Photo-voyage #11 : Canada - Maisons victoriennes et bohèmes de Cabbagetown, Toronto


Toronto (Ontario, Canada)
Cabbagetown
Octobre 2009
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Sur une des façades (photo du haut) flotte le drapeau de la "communauté" du quartier de Cabbagetown (ci-dessous), dont le nom provient des immigrants Irlandais qui s'y sont installés à partir de la fin des années 1840, dont on dit qu'ils étaient si pauvres qu'ils cultivaient des choux devant leurs maisons.


Sur l'histoire et l'actualité du quartier : http://en.wikipedia.org/wiki/Cabbagetown,_Toronto
Site tenu par des membres de la "communauté" : http://www.oldcabbagetown.com/comm_open.php

samedi 24 octobre 2009

Photo-voyage #10 : Canada - Parcours dans Toronto des vaches enfantines à des mariées faisant du trampoline sur un gâteau de mariage géant ...


Toronto
(Ontario, Canada)
Nuit Blanche (ScotiaBank)
"A free all night of contemporary art thing"
3 October 2009
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Site de la manifestation : http://www.scotiabanknuitblanche.ca/home.shtml

jeudi 22 octobre 2009

Photo-voyage #9 : Canada - Sailing in front of Toronto ...


Toronto (Ontario, Canada)
Toronto Downtown from the Toronto Islands
September 2009
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mercredi 21 octobre 2009

Photo-voyage #8 : Canada - Angels Gate Winery, un petit air de Disneyland, un petit goût du Bordelais

Angels Gate Winery, Beamsville
(Ontario, Canada)
October
2009
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Angels Gate Winery's website : http://www.angelsgatewinery.com/

Nicolas Sarkozy, Chypre et la Turquie

"Nicolas Sarkozy se rendra-t-il à Chypre le 7 novembre ?" To Ethnos s'interroge. Il était prévu que le président français inaugure le nouveau terminal de l'aéroport international de Lárnaka, construit par Bouygues. Aux dernières nouvelles, Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, pourrait le remplacer. "La visite de Sarkozy à Chypre répondait à la stratégie du président de compter ses alliés avant le sommet de Bruxelles des 10 et 11 décembre, au cours duquel doivent être évalués les progrès de la candidature turque à l'Union européenne", poursuit le quotidien grec. Paris, opposé à l'intégration d'Ankara, compte sur le soutien de Chypre et de la Grèce. Mais le nouveau Premier ministre grec Papandréou, en visite à Chypre en début de semaine, "n'a pas tapé du poing sur la table comme espéré". "La Turquie a vocation à devenir un pays européen", a-t-il déclaré. Pour marquer son mécontentement, Nicolas Sarkozy serait donc tenté d'annuler une visite "à grande valeur symbolique", ce qui aurait constitué "la première visite officielle d'un président français sur l'île d'Aphrodite", estime To Ethnos.

Source : Courrier International, 21.10.2009 (à retrouver sur http://www.courrierinternational.com/breve/2009/10/21/la-turquie-empoisonne-les-relations-avec-chypre)

mardi 20 octobre 2009

Les trésors d'Amsterdam s'exposent


Jusqu'au 7 février 2010, la Pinacothèque de Paris s’associe avec le Rijksmuseum d’Amsterdam pour présenter l’une des périodes les plus intéressantes de l’histoire de l’art : le XVIIe siècle hollandais. Symbolisée par les oeuvres de Vermeer et Rembrandt, cette exposition propose de revivre l'ascension artisque d'un genre, aujourd'hui mondialement reconnu.


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Source : LeFigaro.fr, 19/10/2009, rubrique "Culture"

Un geste fort ?

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Source : LeFigaro.fr, 20/10/2009, rubrique "24h photos" (à retrouver sur http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/10/19/01006-20091019DIMWWW00484-24-heures-photo.php)

Mémoires du communisme


À l’occasion des vingt ans de la chute du mur de Berlin, nombre de livres paraissent pour évoquer principalement l’événement en lui-même et l’impact de celui-ci. La Fondation pour l'innovation politique, dirigée par Dominique Reynié [professeur de science politique à Sciences Po Paris],
a quant à elle choisi d’organiser, à partir du 1er octobre et jusqu’au 28, un cycle de publications vidéos. Intitulée « Mémoires du communisme », cette série présentera une douzaine de témoignages de personnes – journalistes, écrivains, intellectuels – ayant quitté leurs pays avant la chute du mur ou juste après, sur ce que fut leur vie sous le communisme derrière le rideau de fer.

Ils viennent de Pologne, de Lettonie, de Bulgarie ou encore de Slovénie. Ils ont 40 ans, 60 ans ou plus ; ils ont quitté leur pays parfois bien avant 1989 ou juste après la chute du Mur. À travers douze entretiens filmés, ils nous livrent aujourd'hui leurs témoignages très personnels de ce que fut leur vie sous le communisme. Cette série de vidéos se clôt avec un témoignage sur Berlin-Ouest, comme une ville entre deux murs.


Les témoignages :
  • Piotr Blonski – Pologne : Tout le monde savait qu'on faisait semblant. Maintenant, certains faisaient semblant de façon criminelle, d'autres s'arrangeaient."

  • Antonia Bernard – Slovénie : Quand je suis venue à Paris, quand j’ai vu ces montagnes de livres, chez Gibert, je me suis dit : ‘C’est formidable !’”

  • Ene Rammeld – Estonie : “À l’époque, quand on écrivait un scénario, il fallait l’envoyer à Moscou.”

  • Jiri Slavicek – République tchèque : “La Russie, c’était des communistes qui attaquaient d’autres communistes !”

  • Maria Maïlat – Roumanie : “On était aussi sollicités pour écrire un certain type de poèmes en l’honneur de Ceaucescu, pour écrire des louanges pour le ‘génie des Carpates’.”

  • Elena Melusova – Slovaquie : “La chute du système, on ne pouvait pas y croire, on avait toujours l’année 1968 en mémoire.”

  • A. Nagobads Abols et G. Abols – Lettonie : “La chute du Mur correspond à l’un de ces moments rares dans l’histoire, où les choses semblent aller dans la bonne direction.”

  • Rouja Lazarova – Bulgarie : “Qu’est-ce que c’est que cette école gratuite qui vous apprend des mensonges et qui fait que vous vous réveillez à 40 ans en constatant que vous ne savez rien ?”

  • Inga Lanchas – Lituanie : “Pour moi, le mur de Berlin est tombé le 23 août 1989, le jour où j’ai vu flotter le drapeau lituanien.”
  • Erik Poeplow – ex-RDA : “Mon grand-père me disait : ‘Ce système ne peut pas marcher parce qu’il ne crée pas de valeur ajoutée. On vit sur ce qu’on a et, un jour, on aura épuisé le pays.’”
  • Marie Wiesner – Hongrie : “Beaucoup de Français m’ont regardée avec un air suspect, comme si je racontais des histoires.”
  • Jacqueline Hénard – Berlin-Ouest : “La chute du Mur est le seul moment de ma vie où je me suis sentie plus allemande que berlinoise.”

Tous les témoignages sont disponibles sur : http://www.fondapol.org/espace-video/memoires-du-communisme.html

Urban Age | Conference | Istanbul - Du 4 au 6 novembre 2009


Following a year of in-depth research, the Urban Age Istanbul conference confronts the social, spatial, economic, political and environmental narratives of contemporary urban life. By bringing over 80 experts and civic leaders from over 20 cities in 14 countries, the conference will catalyse an interdisciplinary discussion about a city that lies at the intersection of histories, cultures and continents. Participants include architect Richard Rogers; sociologist Çağlar Keyder; Josef Ackerman, Deutsche Bank; New York transportation commissioner Janette Sadik-Khan; Kemal Derviş, Brookings Institute; political economist Saskia Sassen; planning professor İlhan Tekeli; and sociologist Richard Sennett.

In 2009, the Urban Age focuses on Istanbul and extends its investigations into the links between the social characteristics and the physical form of global cities. Istanbul's strategic location makes it a vital reference for understanding urban trends in South East Europe, the Eastern Mediterranean and the Middle East. A conference on 4–6 November 2009 will follow a year of research and analysis of the key issues focusing Istanbul's recent growth, including how its transcontinental terrain has established the city at the centre of the Turkish economy.

Almost 40% of Turkey's industrial activity and 50% of the country's total service sector contribute to significant concentrations of wealth, yet high levels of segregation and the proliferation of informal, precarious settlements housing half of Istanbul's residents challenge attempts to manage its urban growth and the effects of climate change across the region. Protecting the city's natural and historical resources, reducing pollution, and balancing quality of life for a population that has doubled in the past 20 years are urgent issues.

Urban Age will explore how Istanbul's evolving polycentric form, shaped as much by its recently extended administrative boundaries, decentralized national policies, increased investment in public transport as well as new commercial and residential developments in outlying enclaves, addresses social inclusion for a culturally diverse population.

In parallel to these activities, the third annual Deutsche Bank Urban Age Award, created to encourage people to take responsibility for their cities and to form new alliances to improve the lives of urban citizens, will recognize a project in the Istanbul metropolitan area. Following an open call for entries and review by an independent jury, the winner of the $100,000 USD award will be announced on 4 November 2009 at a reception inaugurating the Urban Age Istanbul Conference.

Source : http://www.urban-age.net/conferences/istanbul/


About Urban Age Conference :

The principal aim of Urban Age is to shape the thinking and practice of urban leaders and sustainable urban development. This six-year conference series – travelling from New York City, Shanghai, London, Mexico City, Johannesburg, Berlin, Mumbai to Sao Paulo and Istanbul– serves as an ongoing forum about how the city is studied, planned and managed in the 21st century.

The Urban Age operates as a mobile laboratory, testing and sampling the social and physical characteristics of global cities through expert presentations and testimonials, research, site visits, GIS mapping and informal information exchange. Findings from each of the cities are analysed according to regional patterns in an effort to uncover global similarities and differences. The results help policymakers, academics and urban practitioners understand the future development of cities and the processes that sustain them.

[...]

Four core themes are the focus of the investigation in each of the six conference cities. These research fields reflect the basic human activities of living, working, playing and moving or what could be summarised as ‘life in the city’.

  • Labour market and work place
  • Public life and urban space
  • Mobility and transport
  • Housing and neighbourhoods

In addition, a group of broader, overarching issues representing the governance level is part of the focus of the Urban Age investigation.

  • Investment and economic development
  • Planning and legal structures
  • Sustainability and energy consumption
  • Political economy and networking cities

In order to address local and global concerns, urban experts representing each core research theme will lead a team that conducts secondary research in each conference city. Local experts representing the same knowledge areas are the key contributors of presentations at each conference, guaranteeing the important local perspective.

Presentations will utilise knowledge gained from lessons learned ‘on the ground’ and will discuss how policy is responding to the dominant urban trends in the each city. These presentations and subsequent publications will employ different modes of translating information from the two-dimensional geographic scale to the three-dimensional urban design scale, thus facilitating dialogue between academics, policymakers and practitioners.

The three elements put together – secondary research, local presentations and the conference debates will accumulate knowledge and comparative experiences through participation at each conference throughout the two-year period.

A key objective of the Urban Age investigation is to identify what trends and policies are failing to respond to local needs, resulting in the continued propagation of dysfunctional urban areas across the globe.

Source : http://www.urban-age.net


See also the photo album on Istanbul on : http://picasaweb.google.co.uk/lse.urban.age/UrbanAgeIstanbulPhotoGallery#slideshow/5386862947889699794

Internet, nouveau remède anti-âge


Surfer sur la Toile est une activité qui permet de préserver les fonctions du cerveau et de retarder la régression mentale liée à l'âge qui peut mener à la démence
, ont révélé des chercheurs de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). C'est en effectuant des scanners de cerveaux de personnes âgées qu'ils ont découvert qu'Internet a un effet plus stimulant sur le cerveau que, par exemple, la lecture, rapporte le quotidien britannique Sunday Times. Selon Gary Small, qui a dirigé l'équipe de chercheurs, l'expérience montre que la pratique d'Internet chez des seniors peu accoutumés à l'outil a permis d'améliorer le fonctionnement de leur cerveau. Le surf en ligne stimule aussi bien les cellules cérébrales que les connexions qu'elles établissent entre elles, car cela implique souvent de réaliser plusieurs tâches en même temps. "Le cerveau est comme un muscle, il faut l'entraîner", conclut Gary Small.

Source : Courrier International, Rubrique "Sciences", 20.10.2009 (à retrouver sur : http://www.courrierinternational.com/breve/2009/10/20/le-net-c-est-bon-pour-les-meninges).

Photo-voyage #7 : Canada - Toronto, Downtown - Smile :)


Toronto
(Ontario, Canada)
Downtown, Entertainment District

Septembre 2009
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lundi 19 octobre 2009

Photo-voyage #6 : Canada - Greektown, Toronto - Bilingual road signs...


Toronto
(Ontario, Canada) - Greektown
Octobre 2009
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dimanche 18 octobre 2009

Photo-voyage #5 : Canada - Younge Street, "la plus longue rue du monde" de Toronto au Lac Simcoe


Toronto
(Ontario, Canada)
Downtown, Younge Street
Septembre 2009
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[Younge Street] (pronounce "young") was formerly listed in the Guinness Book of Records as the longest street in the world at 1896 km, and is a national historic site.

Highway 11 was a part of Yonge Street, which led to claims that Yonge Street was the longest street in the world. Running from the shores of Lake Ontario, through central and northern Ontario to the Ontario-Minnesota border at Rainy River, together they were over 1,896 kilometres long. But Yonge Street could only be called the longest street in the world if "Highway 11" and "Yonge Street" were synonymous, which is not the case anymore. The original Yonge Street continues along its original alignment, ending in Holland Landing. This alignment was extended over the years, and today ends just south of Lake Simcoe.

Yonge Street is fundamental in the planning and layout of Toronto and Ontario, forming the basis of the concession roads in Ontario. It was also the site of Canada's first subway line.

Looking north from Temperance Street in 1903

samedi 17 octobre 2009

Photo-voyage #4 : Canada - Canada automnal de carte postale


Algonquin Park
(Ontario, Canada)
Octobre 2009
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vendredi 16 octobre 2009

Photo-voyage #3 : Canada - Toronto's "Times Square"


Toronto
(Ontario, Canada)
Downtown, Dundas Subway Station
Septembre 2009
à l'occasion du TIFF, le Festival International du Film de Toronto


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jeudi 15 octobre 2009

Photo-voyage #2 : Canada - Maisons victoriennes dans le "centre-ville" (downtown) de Toronto


Toronto (Ontario, Canada)
Downtown, quartier de The Annex
Septembre 2009

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Vous aussi, demandez l'absolution !

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Source : http://www.sacreesego.com/

mercredi 14 octobre 2009

Délire "turco-effelien" à l'occasion de la Saison de la Turquie en France

La saison de la Turquie en France se tient depuis cet été, et se poursuit jusqu’en mars 2010. Dans ce cadre, la Tour Eiffel est illuminée aux couleurs turques pendant 6 jours, jusqu’au 11 octobre. [...]


Lancée le 30 juin par les ministres turc et franç
ais de la Culture, la Saison de la Turquie est marquée par des centaines d’événements culturels et économiques dans les grandes villes françaises. Pour marquer le début de toutes ces animations, la Tour Eiffel a revêtu depuis mardi les couleurs du drapeau turc, le rouge et le blanc.

Source : france-info.com, Mikaël Roparz, 09.10.2009 (article complet à retrouver sur http://www.france-info.com/monde-asie-2009-10-08-la-tour-eiffel-illuminee-aux-couleurs-de-la-turquie-353564-14-17.html)


Cette décision a donné lieu à de nombreuses réactions sur le Net, en image ... en voici quelques exemples :



Sources (de gauche à droite) :
- http://diaspora-grecque.com/modules/addresses/images/shots/pyrgos.jpg
- http://sitamnesty.files.wordpress.com/2009/08/tour_eiffel_turque202x389.jpg
- http://www.info-grece.com/club/mod/file/thumbnail.php?file_guid=4466&size=large

mardi 13 octobre 2009

Mannequins, "vrais gens" et rondeurs : polémique journalistique ou débat de société ?


« Les mannequins pèsent en moyenne 23 % de moins qu’une femme normale »
, explique le rédacteur en chef du magazine féminin allemand Brigitte pour expliquer sa décision de ne plus faire appel à des tops professionnels dans ses pages. À partir de janvier 2010, il s’agira de simples lectrices qui se proposeront et seront sélectionnées par le magazine pour leur côté « vrais gens ». Selon Brigitte, elles seront payées au même tarif que les modèles pros. À l’heure de la polémique sur les photos retouchées et des accusations à répétition contre une presse qui ferait l’apologie de l’anorexie, le magazine allemand se targue d’instiller les bases d’une vraie révolution médiatique. « Sans mannequins, une nouvelle ère commence », tel est le nouveau slogan de Brigitte.

Source : LeFigaro.fr Madame, 08.10.2009, "Tops next door" (à retrouver sur http://madame.lefigaro.fr/societe/news/2454-tops-next-door)

A lire aussi : "These Bodies are Beautiful at Every Size", Glamour.com, 21.09.2009. URL : http://www.glamour.com/health-fitness/2009/10/these-bodies-are-beautiful-at-every-size

L'élégance des voiliers


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Source : LeFigaro.fr, 13/10/2009, rubrique "24h photos" (à retrouver sur http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/10/12/01006-20091012DIMWWW00523-24-heures-photo.php)

Photo-voyage #1 : Canada - Histoire et architecture dans le "centre-ville" (downtown) de Toronto


J'inaugure aujourd'hui un nouveau type de messages : la photo-voyage. Il s'agit de vous faire partager un peu de mon quotidien là où je me trouve, c'est-à-dire jusqu'à fin décembre au Canada (à Toronto précisément), puis à Paris de nouveau (à force de voyager et de vivre à l'étranger, Paris devient une destination parmi d'autres, et elle ne manque pas d'endroits et de situations à faire découvrir en images !) et de juin à septembre prochains normalement en Turquie (la plupart du temps à Istanbul). J'ajouterai des photos de voyages passés, notamment à Istanbul, qui rendent un peu l'âme et l'atmosphère des endroits que j'ai visités et où j'ai vécu. Des instantanés de maisons, de gens, de paysages pour vous faire découvrir ces villes et pays que j'aime ou découvre moi-même.


Première photo de cette série :
Toronto (Ontario, Canada)
Downtown, Financial District
Septembre 2009

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lundi 12 octobre 2009

jeudi 8 octobre 2009

Les dix petites annonces les plus bizarres de Craigslist ... Just for Fun!


Il y a quelques mois, le site de petites an­nonces Craigslist acceptait de supprimer sa rubrique “Services érotiques”, accusée d’encourager la pornographie. Pour le reste, il demeure fidèle à sa philosophie : pas de censure, tout est permis. Voici un échantillon de quelques-unes des pubs, requêtes et petites annonces les plus bizarres répertoriées sur le site. Certaines sont bidon, mais elles n’en reflètent pas moins l’esprit d’un site qui met un point d’honneur à rester ouvert à tout ce que génère le Net.

• Recherche femme pour s’asseoir en maillot de bain dans ma baignoire remplie de nouilles Je vous paierai 1 dollar pour vous asseoir en maillot une pièce dans ma baignoire remplie de nouilles. Je ne serai pas chez moi, et il n’y aura personne sur place quand vous serez à l’œuvre. Je vous laisserai la clé, vous pourrez vous installer à votre guise. NE PAS apporter de sauce. J’assaisonnerai les pâtes à mon retour avant de dîner.

• Recherche poney
Mon fils fête son anniversaire bientôt, et comme il y aura plein d’enfants, je me suis dit que ce serait bien d’avoir un poney. Si vous en avez un à vendre, merci de me contacter et de mettre immédiatement de la sauce barbecue sur sa litière : j’aime le poney mariné longtemps à l’avance, pour qu’il ai (sic) un maximum de goût quand j’en prend (sic) possession.

• J’ai une immense salle de bains
Agée d’une soixantaine d’années, je recherche un colocataire. Les temps sont durs, et j’ai besoin d’arrondir mes fins de mois. Je souhaite louer la salle de bains de mon deux pièces de l’East Village. Elle est grande, on peut facilement y installer un matelas gonflable deux places. Tout ce que je demande, c’est que ni vous ni le matelas ne soyez dans la salle de bains quand j’ai besoin d’y aller. Quand vous serez dans l’appartement, je vous demanderai de vous cantonner à la salle de bains. Je supporterais mal qu’un inconnu se promène dans mon séjour. Cela peut changer quand je vous connaîtrai mieux.

• Mitres papales
Avec cette crise terrible, je suis dans l’obligation de mettre fin aux activités de mon entreprise. Je possède PLUS DE 1 300 mitres papales (reproductions) dont je dois ABSOLUMENT me débarrasser. Ces chapeaux viennent de Chine et sont un peu trop petits pour une tête d’adulte ; et, comme ils irritent la peau, il est préférable d’avoir les cheveux longs ou de porter une calotte en dessous (comme le VRAI PAPE). Les chiens n’aiment pas porter ces mitres, mais elles pourraient convenir à un gros chat ou à un chien docile.

• Cherche quelqu’un pour cacher des œufs de Pâques dans mon appart en mon absence
J’ai besoin de quelqu’un pour cacher des œufs de Pâques dans mon appart en mon absence ! Ils sont petits et remplis de bonbons ! J’aimerais les chercher moi-même dimanche ! Je suis prêt à payer ! Pas sérieux s’abstenir !

• J’ai volé votre sac à main et j’ai senti un feeling réciproque
Mardi soir, vers 23 h 30. Sur la 53e rue, entre la 1re et la 2e Avenue. Vous sortiez du métro, je vous ai suivie. Vous regardiez par-dessus votre épaule, vs m’avez vu et vs avez pressé le pas. J’ai couru pour vous rejoindre, je vous ai attrapé le bras, j’ai pris votre sac et je me suis enfui. J’ai tiré une flopée de sacs, mais personne ne m’a fait une telle impression. Pendant un court instant, nos regards se sont croisés et j’ai senti un truc fort. Vous aussi, je pense. Si je n’étais pas aussi timide (ou en train de commettre un délit), je vous aurais demandé votre prénom. Evidemment, je l’ai trouvé ensuite sur votre permis de conduire. Donc Jennifer, si vous avez envie qu’on boive un verre un de ces quatre, contactez-moi.

• Propriétaire d’un petit chien incontinent ?
J’ai un paquet de couches-culottes pour chien de petite taille. Je ne veux pas les jeter pcq hors de prix (tous les propriétaires de petit chien incontinent savent ça). SVP, n’essayez pas de les mettre à un chat : je vous assure, ça ne marche pas.

• Mes dents
J’ai oublié mon dentier dans votre pick-up Silverado hier soir. Je vous ai donné mon numéro mais je n’ai pas le vôtre. Rappelez-moi au plus vite. J’ai besoin de mes dents. Nous nous sommes rencontrés sur le parking du restaurant Margarita Jones. Contactez-moi le plus vite possible. Merci.

• Exemplaire dédicacé de La République de Platon
Première édition de La République dédicacée par l’auteur. Evidemment, l’ouvrage est usé (surlignage, soulignage, pages cornées, manque le dos, etc.), mais d’un bon état général vu son âge.

• Assistant personnel textos
Je reçois 40-50 textos par heure, peux pas gérer à la fois ma charge de travail et mes responsabilités SMS. Ma boîte est vite pleine et il faut la vider toutes les deux heures. C’est un job à plein temps, et il faudra me suivre partout, car j’ai toujours mon portable sur moi. Pas sérieux s’abstenir.

Source : Courrier International, Rubrique "Les Insolites" de Claire Maupas, 08.10.2009 (à retrouver sur : http://www.courrierinternational.com/article/2009/10/01/les-dix-petites-annonces-les-plus-bizarres-de-craigslist).
Source de l'auteure : The Daily Telegraph, 01.10.2009

Lutte contre le tripotage à Tokyo

Les mains baladeuses, ça suffit. La police de Tokyo a lancé une nouvelle offensive contre le harcèlement sexuel dans le métro, rapporte The Japan Times. Des hommes en civil ont été déployés sur tout le réseau pour lutter contre la pratique du chikan, un terme qui recouvre aussi bien le tripotage que le fait de se frotter aux passagères ou de prendre des photos sous leur jupe, à la faveur de trains bondés. D’aucuns agissent seuls, de plus en plus d’autres opèrent en groupes. Plus de 100 sites web répertorient les lieux les plus propices au chikan, indiquant comment tripoter sans être vu et, le cas échéant, comment échapper aux arrestations. La tactique classique consiste à placer des hommes devant et derrière la victime, tandis que six autres individus les cachent à la vue des autres passagers. La création de wagons réservés aux femmes n’a pas résolu le problème puisque, selon une enquête, près de deux tiers des jeunes passagères ont été victimes du chikan dans le train ou le métro. Les coupables risquent jusqu’à six mois de prison.

Source : Courrier International, Rubrique "Les Insolites" de Claire Maupas, 08.10.2009 (à retrouver sur : http://www.courrierinternational.com/article/2009/10/08/le-tripotage-a-bras-le-corps).

Censure et liberté de l'Internet en Turquie et en Europe


L’accès aux deux plus grands sites d’échange homosexuel de Turquie a été fermé par décision administrative. Alors que les administrateurs et utilisateurs du site se disent très attentifs aux contenus, les raisons de la décision du TIB (Direction des Télécommunications) sont inconnues. www.hadigaliye.com et www.gabile.com sont les derniers sites concernés, et ils viennent se rajouter à la liste des sites internet censurés par le TIB (You Tube et Dailymotion sont inaccessibles depuis la Turquie depuis plus d’un an). Avec plus de 200 000 membres, ce sont les deux plus grands sites homosexuels de Turquie. Les administrateurs du site déclarent que le TIB a pris sa décision sans les en informer et sans leur avoir fait part d’un avertissement à propos de contenus illicites ou pornographiques. Selon les responsables des sites, cette opération est arbitraire et sans fondement juridique, et semble constituer une riposte au refus de la justice de fermer Lambda Istanbul et Kaos GL (associations LGBT qui ont dû faire face à un procès et ont échappé à la fermeture grâce à une décision de justice en leur faveur). Les deux sites proposent des contenus divers et variés tels que des rédactions de journalistes, des nouvelles sur le sujet de l’homosexualité, le cinéma, la poésie, le chat, la radio, une rubrique santé et un forum. Cette décision pénalise les 225 000 membres de ces sites en Turquie.

Source : Turquie Européenne, Paul Dubois, 06.10.2009 (à retrouver sur : http://turquieeuropeenne.eu/article3524.html).


Appel à signature de pétition "Pour l'Internet libre" :

This petition is up for signature in light of the decisions affecting the open Internet being taken at European level, and in reaction to the statement made in the USA on 21 September by FCC Chairman Julius Genachowski.

If you believe Europe also merits an Internet that is free and open according to the following principles, please sign this petition and share it with your friends using the “Share it” links below:

  1. Internet users are entitled to access, send and receive the content of their choice;
  2. Internet users are entitled to use and run any contentm any application and service;
  3. Internet users are entitled to connect their choice of software or hardware that do not harm the network;
  4. Internet users are entitled to choice and competition among network providers, application and service providers, and content providers;
  5. Internet users are entitled to an Internet connection that is free of discrimination with regard to type of application, service or content or based on sender or receiver address. Broadband providers cannot block or degrade traffic over their networks, or pick winners by favoring some content or applications over others in the connection to subscribers’ homes. Nor can they disfavor an Internet service just because it competes with a similar service offered by them.
  6. Providers of Internet access must be transparent about their network management practices and Internet users are entitled to an Internet connection with a predefined capacity and quality.

These principles should be enshrined in European and national laws, and enforced by the relevant authorities in a consistent manner across Europe.

Source : http://www.euopeninternet.eu/open-internet/. Appel à pétition reçu via la lettre d'information "Informations urbaines" envoyée quotidiennement à la liste de diffusion du collectif İMECE "Mouvement d'Urbanisme de la Société" (dont le site Internet se trouve à l'adresse : http://www.toplumunsehircilikhareketi.org/).

Istanbul, "la ville qui ne dort pas"

Une des publicités qui composent
la campagne de promotion de la manifestion
"Istanbul, Capital Européenne de la Culture 2010"
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Comme chaque soir, tout l’Istanbul branché se presse aux portes du Babylon, au coeur du quartier de Beyoglu, l’épicentre de la vie nocturne de la ville. Le 30 septembre, le club le plus fameux d’Istanbul célébrait en grande pompe ses dix ans d’existence, avec des festivités qui se poursuivront en musique toute la saison.

La petite salle aux murs de brique, devenue un passage obligé pour les musiciens de jazz, électro et fusion, qu’ils soient turcs ou étrangers, s’est propulsée en peu de temps comme la locomotive de la scène culturelle stambouliote. "Contrairement à il y a dix ans, où nous étions marginaux, aujourd’hui, nous sommes totalement "mainstream"", constate, avant de lancer la soirée, Ahmet Ulug, à l’origine du Babylon, avec son frère Mehmet et son copain Cem Yegül. Entendez : le marginal est devenu la règle.

Ce trio de pionniers a réveillé la Turquie en lançant, dès 1989, la compagnie musicale Pozitif et en organisant quelques concerts de jazz avant-gardistes. Leur histoire, on la retrouve chez nombre d’artistes plasticiens ou de musiciens : se former à l’étranger, avant de revenir pour faire bouger son pays.

"Après nos études aux Etats-Unis, confirme Cem Yegül, en sirotant un mojito, nous sommes revenus et, à la fin des années 1980, la Turquie, c’était comme les pays de l’Est. Les gens avaient soif de nouveauté." Ahmet ajoute : "Là-bas, on dépensait tout notre argent dans les concerts, dans les disques et tout notre temps à enregistrer les shows à la radio. Nous voulions faire partager nos découvertes. Il y avait un public pour des musiques moins classiques à Istanbul."

De fil en aiguille, le trio crée son propre label musical, Double Moon, véritable usine à nouveaux talents. "Nous voulions développer notre propre fusion avec la musique turque", expliquent-ils. Ils repèrent Mercan Dede à Montréal (le musicien Arkin Allen, qui mélange électro et transes soufies), et le font découvrir à Istanbul - son concert parisien au Trocadéro, le 4 juillet, a ouvert la Saison turque.

Le trio découvre encore le jazz décapant d’Ilhan Ershahin, un Turc de New York, ou encore les percussions de Burhan Öçal. Le prochain projet de Pozitif : Blackbox, une salle de concert grand format, telle qu’il n’en existe pas encore à Istanbul, qui ouvrira dans le nouveau quartier d’affaires de Maslak, début 2011.

Dans l’effervescence de la movida stambouliote, le Babylon n’est plus seul. Des rives du quartier de Kuruçesme, sur la rive européenne, à Moda, sur le versant asiatique, Istanbul joue et crée sans relâche. "La ville qui ne dort pas " vibre d’une activité artistique trépidante. Les galeries d’art envahissent le quartier chic de Nisantasi, jusque- là dévolu aux magasins de mode. Elles se font remarquer dans les foires internationales d’art, à l’image de Galerist, Nev ou Apel.

Les librairies débordent d’une littérature abondante et l’industrie du cinéma turc se structure, produit quantité de films et résiste sur le marché local aux longs-métrages étrangers, notamment d’Hollywood. Les lieux institutionnels côtoient les collectifs "underground" et les ateliers avant-gardistes tels que Garajistanbul.

"Pour un Français, la culture turque, ça se résume un peu aux loukoums, aux derviches tourneurs et à la danse du ventre, résume Görgün Taner, le directeur de la Fondation pour les arts et la culture d’Istanbul (IKSV) et commissaire de la Saison turque en France. Nous avons tout cela ! Mais aussi Santralistanbul et une Semaine du design. Depuis quinze ans, le mouvement est très rapide, la ville change d’une semaine sur l’autre. 50 % de la population turque a moins de 25 ans. La Turquie est jeune, dynamique, créative, innovante... Le programme de la Saison, de l’art traditionnel à l’art contemporain, reflète tout cela."

Le site Internet de SantralIstanbul

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IKSV est une fondation privée qui a massivement investi dans la culture en organisant, depuis les années 1980, un festival de cinéma, chaque année plus fourni, une biennale d’art contemporain, qui a attiré plus de 100 000 visiteurs cette année, un festival de jazz qui investit les lieux modernes et historiques de la ville, un autre de théâtre... Un véritable "ministère de la culture bis", à l’origine duquel se trouve la famille Eczacibasi, descendant des pharmaciens des sultans.

Faute d’argent public, les grandes dynasties industrielles d’Istanbul sont les principaux mécènes de la vie culturelle, chacune y allant de son musée et de sa galerie d’exposition. Celui des Sabanci a organisé des rétrospectives Picasso et Rodin, sur les rives du Bosphore. Oya Eczacibasi, l’héritière, dirige Istanbul Modern, un musée d’art qui a pris quartier dans d’anciens entrepôts, sur les docks de Karaköy. Ce "petit Beaubourg d’Istanbul" accueille en ce moment les oeuvres de Sarkis, peintre et sculpteur établi en France, qui viendront ensuite clore la Saison turque à Paris, au Centre Pompidou, à partir du 1er février.

Souvent considérée à tort comme un îlot occidentalisé en Turquie, Istanbul, dont la population a doublé en vingt ans, est au contraire le reflet de mille cultures et traditions venues, comme ses habitants, des Balkans, d’Anatolie ou d’Orient. Cette richesse est explorée par le cinéaste allemand d’origine turque Fatih Akin, dans son film Crossing the Bridge, qui est une plongée musicale dans la ville, comme par le travail photographique d’Attila Durak, rassemblé dans son livre Ebru (éd. Actes Sud) : reflet de la diversité culturelle turque. Son exposition est visible à Bordeaux jusqu’au 14 octobre, et donne un aperçu de cette mosaïque turque : Kurdes, Circassiens, Roms, Assyro-Chaldéens, Turkmènes...

Les orchestres traditionnels qui jouent entre les tables des meyhane, des tavernes où l’on déguste meze et raki, dans le quartier de Kumkapi, les musiciens roms du quartier de Sulukule, au pied des remparts de Constantin, les crooners moustachus qui remplissent les "türkü evi" de Kadiköy, des cabarets où l’on reprend à tue-tête et jusqu’à plus soif les tubes du folklore turc classique : cette culture populaire, longtemps snobée par les élites culturelles d’Istanbul, connaît un renouveau, s’immisce dans les beaux quartiers, comme en témoigne le succès de l’orchestre rom de Sulukule, invité au Babylon. L’ONG culturelle Anadolu Kültür, qui a investi l’ancien dépôt de tabac de Constantinople dans le quartier de Tophane, tente aussi d’insuffler cette énergie au reste du pays et notamment à la région kurde, dans le Sud-Est.

"Le décalage qui existe avec les pays les plus développés, la Turquie le comble au galop, estime Görgün Taner. Ce qui manque, c’est que les arts et la culture soient pleinement pris en considération par les autorités centrales et locales. Il y a un gros manque d’infrastructures, et l’argent public est limité : le budget de la culture ne représente que 0,3 % du budget total du pays."

En janvier 2010, Istanbul prendra pour un an le titre de Capitale européenne de la culture et les idées les plus folles se bousculent. Le ministre des affaires européennes, Egemen Bagis, souhaite faire jouer U2 sur le pont du Bosphore, à 65 mètres de haut, entre Europe et Asie.


Source : Turquie Européenne, Guillaume Perrier, 08.10.2009 (à retrouver sur : http://www.turquieeuropeenne.eu/article3533.html). Également publié dans Le Monde du 07.10.2009.


Le site Internet du musée d'art moderne d'Istanbul : Istanbul Modern
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Quelques sites à visiter (sur Internet ou mieux "en live" ... je vous y attends l'été prochain ! ;) ) :

mardi 6 octobre 2009

Istanbul entre en guerre ... contre le capitalisme


Le collectif Direnistanbul (jeu de mot traduit en anglais par "Resistanbul", direnis signifiant résistance, lutte, combat) qui réunit des syndicats (KESK, DISK, etc.), des associations et divers "mouvements" de gauche et d'extrême-gauche (anarchistes, altermondialistes, etc.) manifeste cette contre le FMI et la Banque Mondiale (qui doivent se réunir à Istanbul la semaine prochaine) et plus généralement contre "le capitalisme et la destruction globale qu'il engendre", autour de slogans du type "FMI, dégage !", "Faisons du capitalisme une histoire ancienne" ou encore "la scène est à toi, Istanbul !".


Le collectif a prévu une semaine d' "émeutes" du 28 septembre au 7 octobre, avec notamment les 2, 3 et 4 octobre une Journée de résistance mondiale contre la destruction écologique par le capitalisme, une Journée de résistance mondiale contre la rénovation urbaine, la gentrification et l'expulsion des populations (homelessness) et une Journée d'insurrection mondiale contre le capitalisme.

Le site de Resistanbul se trouve à cette adresse : http://resistanbul.wordpress.com/ (pour la version turque : http://direnistanbul.wordpress.com/). Vous pourrez notamment y retrouver le programme des festivités, intitulé "calendrier des émeutes pour Istanbul" !

Des photos des manifestations et heurts entre police et manifestants sont disponibles sur le site du quotidien Hürriyet en cliquant sur ce lien : http://fotogaleri.hurriyet.com.tr/galeridetay.aspx?cid=26970&p=1&rid=2.

dimanche 4 octobre 2009

Découvrir et apprendre la langue turque à travers la grammaire mais aussi la culture et la vie quotidienne sociale, politique et économique


La méthode de Dominique Halbout (diplômée de l'École du Louvre - Art Islamique - et des Langues' O en arabe, persan et turc, également auteure du Turc sans peine, Assimil) et Günen Güzey (enseignante à la Marmara Üniversitesi à Istanbul et co-auteur du Turc sans peine, Assimil) est à la fois claire, logique et très complète. Elle comporte en introduction quelques éléments de présentation générale de la langue turque, ainsi que quelques tableaux de conjugaison très utiles et un lexique en fin d'ouvrage.

Son plus grand atout est à nos yeux de proposer à la suite de la première partie "grammaire turque" (truffée de phrases d'exemples qui permettent de bien comprendre les règles énoncées et d'assimiler du vocabulaire presque "sans s'en rendre compte" et sont très utiles au quotidien) deux parties "pratique de la langue" et "culture turque" qui permettent de dépasser le travail "scolaire" d'apprentissage des règles grammaticales, de les contextualiser et donc de faciliter grandement leur assimilation et leur usage quotidien. Ces deux parties se décomposent respectivement ainsi : vie sociale, vie pratique et expressions usuelles pour la première, et histoire de la Turquie, population, l'islam en Turquie, les institutions, les médias, société et vie sociale, le tourisme, l'artisanat, les beaux-arts, musique, le théâtre, littérature, cinéma, phénomènes de langue, le système éducatif et enfin activités de la France en Turquie pour la dernière. Ces deux parties nous "racontent" la vie quotidienne, sociale, politique, économique en Turquie tout en proposant systématiquement du vocabulaire et des expressions très utiles. A côté des traditionnelles sections "salutions" et "présentations" (partie vie sociale), on trouvera ainsi une rubrique "insultes" (sic), une catégorie "proverbes et dictons", une présentation de la presse ou encore des ministères turcs, quelques pages sur la vie de quartier en Turquie et la cuisine turque, ou encore un panorama des musiques traditionnelles populaires et des littératures classiques et du XXème siècle.

Ce livre est donc tout autant une méthode de langue qu'une introduction à la vie quotidienne en Turquie peut-être plus simple d'accès, plus concis et plus concret qu'un ouvrage spécialisé d'histoire, de sociologie ou de science politique (par ailleurs trop peu nombreux lorsqu'il est question de la Turquie, sauf à parler de l'Islam politique, de la "question kurde" et de la candidature européenne).

Références de l'ouvrage :
HALBOUT, Dominique, GÜZEY, Günen (2002), Parlons turc, Paris, L'Harmattan, 393 p.

Les Turcs d'Allemagne, des électeurs (re)découverts lors des élections fédérales allemandes de septembre 2009


Bien qu’elles n’aient pas été précédées par une campagne passionnée et qu’elles ne se soient pas conclues par un résultat inattendu, les élections fédérales allemandes de septembre 2009 auront été une date marquante pour les Turcs d’Allemagne. En effet, cette consultation électorale a vu une très forte présence de cette communauté issue de l'immigration, tant dans les discours que dans les bureaux de vote. Alors que le taux de participation générale n'a jamais été aussi bas en Allemagne (70,8%), le nombre absolu de citoyens d'origine turque qui se sont rendus aux urnes, ainsi que le taux de participation relative au sein de ce groupe n'ont jamais été aussi élevés. Les journaux turcophones d'Allemagne ont couvert la campagne électorale de façon très exhaustive. Quant à la société civile, elle a été très active également. Par exemple, on a vu des associations d'entrepreneurs turcs inviter à une «kebap partie» les citoyens d'origine turque ayant fait usage de leur droit de vote...

Accompagnant ce fort mouvement de politisation, le Ramadan ne pouvait tomber mieux. Intervenant juste avant les élections fédérales, il a permis à la classe politique allemande de mieux se faire connaître d’un électorat qu’elle ignorait auparavant superbement : les citoyens issus de l’immigration. Pendant les quatre semaines du jeûne musulman, les éditions allemandes des grands journaux turcs comme «Hürriyet», «Sabah» ou «Zaman» ont débordé de compliments adressés à la communauté turque ou musulmane provenant de presque tous les ténors politiques allemands. Parfois, des messages de sympathie étaient même rédigés en turc. Certains candidats, ne craignant pas d’être suspectés de communautarisme et ou d’être accusés de ne pas garder assez de distance avec le religieux (un comportement qui différencie la politique en Allemagne et en France), n’ont pas hésité à se rendre en personne dans les mosquées pour transmettre leurs bons vœux, comme par exemple le ministre fédéral de la santé, Renate Schmidt (SPD) ou le leader de l’aile gauche du SPD, Andrea Nahles. Enfin, on observera que rares sont les parlementaires qui ne se sont pas fait photographier, célébrant un iftar avec des membres de la communauté turco-allemande.

Pour courtiser cette communauté d’une telle façon, la classe politique allemande a su tirer parti de la séparation stricte qui existe actuellement de fait entre les médias turcophones et germanophones en Allemagne. Ainsi, sans que l’évidence de la contradiction apparaisse, le ministre de l'Intérieur, Wolfgang Schäuble (CDU), a pu, d’un côté, voir citées en turc à la une de «Sabah» ou de «Türkiye» certaines de ses déclarations comme : «que la religion promeuve la tolérance, cela nous a été appris par l'islam» ; et d’un autre côté, s’adresser cette fois à son lectorat allemand traditionnel, en se montrant beaucoup moins favorable à l'islam et à la minorité musulmane pour expliquer qu’«il fallait des limites à la tolérance». Plus audacieux auront été les candidats au Parlement fédéral (Bundestag) qui se sont dotés d'une présence internet en turc ou qui ont même lancé des campagnes électorales entièrement en turc, en n’hésitant pas à courtiser publiquement un électorat minoritaire.

Mais l'arme de prédilection pour capter l’électeur d'origine turque sera quand même restée l'interview, dont le nombre accordé par les responsables politiques de premier rang aux journaux turcophones est tout à fait significatif. Parmi les personnalités, qui ont franchi le pas, figurent le ministre fédéral du travail, Olaf Scholz (SPD), et l'ex-Chancelier Gerhard Schröder, qui ont donné chacun une interview, ainsi que le ministre fédéral de l'intérieur, Wolfgang Schäuble (CDU), et le candidat social-démocrate à la Chancellerie, Frank-Walter Steinmeier, qui en ont donné deux pendant la campagne électorale. Même la Chancelière Angela Merkel, deux jours avant les élections, a finalement accordé une interview à «Hürriyet», qui a pu ainsi reprendre en manchette l’appel qu’elle n’avait pas hésité à lancer à l’électorat turc : « Size muhtacız ! » (« Nous avons besoin de vous !»).

L'intensité avec laquelle les partis politiques ont mené cette campagne en direction de la communauté turque est un phénomène politique tout à fait nouveau, qui est toutefois aisément compréhensible. Sur les 600 000 électeurs d'origine turque dénombrés en Allemagne, 237 000 n’ont acquis le droit de vote que récemment et votaient donc pour la première fois cette année. Il y a, ainsi, en l’occurrence, un potentiel électoral en pleine croissance, qui sera de plus en plus important à long terme. En ce sens, la dernière campagne électorale allemande aura été tout à fait innovante et permet de conclure que cette attention pour la communauté turque risque de marquer encore les élections à venir.

Source : Blog de l'Observatoire de la Vie Politique Turque (OVIPOT), Johannes Bauer, 02/10/2009 (à retrouver sur http://ovipot.blogspot.com/2009/10/la-decouverte-de-lelecteur-turc-en.html)