lundi 30 novembre 2009

Photo-voyage #36 : Canada - Colorful Montreal

Montreal (Quebec, Canada)
Plateau Mont-Royal
November 2009Cliquez sur l'image pour l'agrandir

dimanche 29 novembre 2009

Photo-voyage #35 : Canada - Silvery winter in Montreal

Montreal (Quebec, Canada)
Outremont
November 2009Cliquez sur l'image pour l'agrandir

samedi 28 novembre 2009

Photo-voyage #34 : Canada - Montreal's stairs


Montreal
(Quebec, Canada)
Plateau Mont-Royal
November 2009Cliquez sur l'image pour l'agrandir

vendredi 27 novembre 2009

Photo-voyage #33 : USA - Cast-iron buildings and a cab

New York City (USA)
SoHo
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jeudi 26 novembre 2009

Cartoons #3 : Identité - immigration - intégration à la française


Dessin de Horsch paru dans Courrier International


Dessin de Mix et Remix paru dans Courrier International


Dessin de Ammer paru dans Courrier International


Source : Cartoons Courrier International, Rubrique "À la une", 12.11.2009 (à retrouver sur http://cartoons.courrierinternational.com/galerie/2009/11/12/comment-peut-on-etre-francais)

Photo-voyage #32 : Canada - Urban Sunset


Toronto (Ontario, Canada)
Greektown
October 2009Cliquez sur l'image pour l'agrandir

mercredi 25 novembre 2009

Photo-voyage #31 : Canada - A cold and sunny Saturday afternoon


Toronto
(Ontario, Canada)
West Queen West
November 2009
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mardi 24 novembre 2009

Photo-voyage #30 : USA - Riding in Brooklyn

New York City (USA)
Brooklyn
November 2009
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lundi 23 novembre 2009

Photo-voyage #29 : USA - Stairs Folly

New York City (USA)
1. SoHo - 2. Chinatown - 3. SoHo
4. Little Italy - 5. East Village

October 2009

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vendredi 20 novembre 2009

Photo-voyage #28 : Canada - From a commercial and industrial neighbourhood to an 'art and shopping' district


Toronto
(Ontario, Canada)
Distillery District
November 2009Cliquez sur l'image pour l'agrandir

jeudi 19 novembre 2009

Photo-voyage #27 : USA - Manhattan from the Brooklyn Bridge


New York City
(USA)
Brooklyn Bridge
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mercredi 18 novembre 2009

Photo-voyage #26 : USA - Sur les docks


New York City
(USA)
Brooklyn, Williamsburg
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mardi 17 novembre 2009

Photo-voyage #25 : Canada - Une des plus vieilles églises de Toronto


Toronto (Ontario, Canada)
Near Distillery District
November 2009
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lundi 16 novembre 2009

Photo-voyage #24 : Canada - Old-fashioned and sexy!


Toronto (Ontario, Canada)
West Queen West District
November 2009
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Cartoon #2 : Sommet mondial de l'alimentation


Une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont fait le déplacement à Rome pour participer au sommet mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui se tient dans la capitale italienne, siège de la FAO, jusqu'au 18 novembre.Alors que la malnutrition touche 1 milliard de personnes dans le monde, personne n'attend grand-chose d'autre de ce sommet que de fortes paroles et des constats tragiques. Aucun représentant du G8 n'est présent à cette réunion, à l'exception de Silvio Berlusconi, qui échappe ainsi à la réouverture d'un procès prévue le même jour à Milan.

Dessin de Haddad paru dans Al Hayat


Qui se soucie de la faim dans le monde ?

Une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont fait le déplacement à Rome pour participer au sommet mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui se tient dans la capitale italienne, siège de la FAO, jusqu'au 18 novembre.
Alors que la malnutrition touche 1 milliard de personnes dans le monde, personne n'attend grand-chose d'autre de ce sommet que de fortes paroles et des constats tragiques. Aucun représentant du G8 n'est présent à cette réunion, à l'exception de Silvio Berlusconi, qui échappe ainsi à la réouverture d'un procès prévue le même jour à Milan.

Source : Cartoons Courrier International, Rubrique "À la une", 16.11.2009 (à retrouver sur http://cartoons.courrierinternational.com/dessin/2009/11/16/qui-se-soucie-de-la-faim-du-monde)

vendredi 13 novembre 2009

Vers une coalition en faveur d'une nomination transparente des nouveaux président du Conseil européen et chef de la diplomatie de l'UE ?

Les noms du président du Conseil européen et du chef de la diplomatie de l'UE devraient être connus le 19 novembre. Tandis que les spéculations vont bon train, la Pologne propose que l'on fasse jouer la la concurrence entre les différents candidats.

En conformité avec le traité de Lisbonne, qui entrera en vigueur le 1er décembre prochain, deux nouveaux postes existeront, celui du chef de la diplomatie européenne et celui de président de l’UE – c’est-à-dire de président permanent du Conseil européen, qui regroupe les chefs des Etats membres. Les dirigeants des Vingt-Sept s’apprêtent à les choisir au prochain sommet européen, qui aura lieu le 19 novembre à Bruxelles.

La Pologne a semé une certaine confusion en proposant que les candidats à ces deux postes présentent d’abord leur "vision de leur fonction" et leur "programme électoral", et qu’ils ne soient élus qu'ensuite, à la majorité des deux tiers du Conseil, comme le prévoit le traité. Cette proposition va à l'encontre de la stratégie de la Suède, qui préside actuellement l’UE, stratégie consistant à choisir un candidat sûr pour chaque poste par le biais de consultations séparées avec chaque pays membre.

"La proposition polonaise est peu réaliste", a expliqué le 11 novembre Fredrik Reinfeldt, le Premier ministre suédois. Selon ses explications, les candidats éventuels occupent souvent la fonction du chef ou tout au moins de membre d'un gouvernement européen. En tant que tels, ils ne sont certainement pas prêts à une rivalité ouverte devant le Conseil européen. "Tous tiennent à éviter une défaite publique. Je pense que chacun d'eux ne voudra confirmer ouvertement sa candidature qu'une fois que son élection sera assurée", explique Reinfeldt.

Mais la proposition polonaise a déjà été soutenue, de manière informelle, par la Tchéquie, la Slovaquie, la Finlande, l’Estonie et la Lettonie, et Vygaudas Usackas, ministre des Affaires étrangères lituanien, s’est paraît-il fortement engagé pour la faire accepter. Aux yeux des nouveaux pays de l’UE, qui disposent en théorie d’un nombre de voix suffisant pour bloquer l’élection au sein du Conseil européen, une rivalité ouverte entre plusieurs candidats déclarés fournirait la meilleure garantie que le nouveau chef de la diplomatie européenne et le président de l’UE ne soient pas imposés par les pays les plus puissants.

Les Polonais insistent en particulier sur le choix du chef de la diplomatie européenne, car le président, contrairement à ce qu’indique la dénomination de son poste, ne sera probablement pas une personne très importante à Bruxelles. Le Premier ministre belge Herman Van Rompuy semble être le meilleur candidat ; selon les médias belges, son nom a été suggéré par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, il y a deux semaines. Cela aurait suffi à ce que le Belge devienne favori, avant même que les consultations officielles avec les pays membres ne soient entamées.

Les Suédois avouent que les pays membres ont proposé "de nombreux candidats" pour ces deux postes, et que la sélection se révèle plus difficile que prévu. Les Britanniques continuent à réclamer fermement un poste à Bruxelles, même si Tony Blair a peu de chances d'être choisi. De leur côté, les diplomates des nouveaux pays n’abandonnent pas l’idée d’avoir un chef de la diplomatie de l’UE originaire d’un des pays de l’ancien bloc soviétique. Sans oublier l’ancien Premier ministre italien Massimo D’Alema, le seul qui se soit proposé ouvertement et qui a toujours une bonne cote.

Source : Courrier International, Rubrique "Europe", 13.11.2009 - Tomasz Bielecki, Gazeta Wyborcza (à retrouver sur http://www.courrierinternational.com/article/2009/11/13/la-pologne-veut-des-nominations-transparentes)

Innovation politico-juridique : les Chinois risquent désormais la détention administrative pour "plainte anormale"


Shenzhen est la première ville chinoise à prévoir des mises en détention pour "plainte anormale" et empêcher ainsi les habitants de porter leurs doléances en haut lieu – une pratique traditionnelle en Chine lorsqu’un administré estime que ses droits sont lésés et non pris en compte par les autorités immédiates. Désormais, les habitants de Shenzhen (zone économique spéciale de la province du Guangdong) risquent donc d’être mis en détention administrative, voire poursuivi pénalement, si leur façon de se plaindre auprès des autorités ne correspond pas aux nouveaux règlements fixés par la ville, rapporte le journal cantonais Nanfang Dushibao
. En cas de récidive, ils pourraient même être envoyés en centre de rééducation par le travail.

Les 14 comportements considérés comme anormaux par le gouvernement de Shenzhen sont détaillés par le quotidien. Ils comprennent le fait de porter sa plainte jusque dans les lieux sensibles comme la place Tian’anmen, le siège du gouvernement central Zhongnanhai, les ambassades étrangères, ou de distribuer des pétitions en criant des slogans, d’ériger des bannières, etc. Ce règlement précise aussi que les personnes qui organisent ou encouragent l’activité de se plaindre individuellement ou collectivement doivent être sévèrement punis.

Se plaindre auprès des autorités supérieures, est un mode d’expression particulière en Chine. Chaque année, un grand nombre des Chinois se lancent dans cette voie comme dernier recours. Le journal singapourien Lianhe Zaobao indique que ce nombre varie de 1 million à 1,5 million de personnes par an, mais que seulement 0,2 % des problèmes peuvent être ainsi résolus.

Source : Courrier International, Rubrique "Asie - Les Brèves", 13.11.2009 (à retrouver sur http://www.courrierinternational.com/breve/2009/11/13/shenzhen-invente-le-delit-de-plainte-anormale)

Cartoon #1 : La chute du Mur de Berlin, 20 ans après


Aujourd'hui j'inaugure une nouvelle catégorie de posts : les cartoons. Ils sont en effet nombreux à retenir mon attention
chaque jour lorsque je parcours les sites d'information en ligne, et disent souvent bien plus qu'un article de 2 pages ... Je vous laisse juger par vous-mêmes !


Dessin de HIC

Source : Cartoons Courrier International (série de cartoons à retrouver sur http://cartoons.courrierinternational.com/galerie/2009/11/09/vingt-ans-apres-le-mur)

Photo-voyage #23 : Canada - "Canada's gift to the world" ...


Toronto (Ontario, Canada)
St Lawrence Market
November 2009
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jeudi 12 novembre 2009

Photo-voyage #22 : USA - The New York City Marathon and its supporters


New York City (USA)

Brooklyn
November 2009
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mercredi 11 novembre 2009

Photo-voyage #21 : Canada - The oldest and first public school of Toronto


Toronto
(Ontario, Canada)
Near the Distrillery District
November 2009
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mardi 10 novembre 2009

Photo-voyage #20 : USA - Dans le brouillard New-Yorkais

New York City (USA)
Lower Manhattan
October 2009
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Mur du son à Berlin


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Source : LeFigaro.fr, 10/11/2009, rubrique "24h photos" (à retrouver sur http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/09/01003-20091109DIMWWW00601-berlin-celebre-un-jour-de-fete.php)

lundi 9 novembre 2009

Photo-voyage #19 : Canada - Nuit tombant sur les briques rouges de Toronto


Toronto
(Ontario, Canada)
West Queen West Street
November 2009
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dimanche 8 novembre 2009

Photo-voyage #18 : Canada - Le coquelicot du souvenir

Toronto (Ontario, Canada)
West Queen West Street
November 2009
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Le coquelicot que Canadiens sont nombreux à porter au revers de leurs vestes ces jours-ci sont le symbole de la mémoire des combattants morts pendant la Première Guerre Mondiale, à l'approche du 11 novembre (date de l'armistice de la Guerre 14-18 et appelé ici "Remembrance Day").
Remembrance Day, London, 2006
Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Remembrance_Day


Le symbole du coquelicot vient du poème de John McCrae "In Flanders Fields" :

Au champ d'honneur les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix. Et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici
Au champ d'honneur
À vous jeunes désabusés
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté
Acceptez le défi, si non
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur

"Version originale" - Anglais :

In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In Flanders fields.

Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.

See http://en.wikipedia.org/wiki/Remembrance_Day & http://en.wikipedia.org/wiki/In_Flanders_Fields.

Une nouvelle ère en Turquie ? Hauts et bas de "l'ouverture kurde"


Newroz, Mars 2009, Istanbul
Photo : Nazim Serhat Firat
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Depuis la deuxième quinzaine de juillet 2009, le gouvernement turc a lancé un processus d’ouverture, qui est sensé apporter une solution politique à la question kurde (cf. notre édition du 30 juillet 2009). Accueillie favorablement par les Kurdes du DTP, les milieux intellectuels ainsi que par l’opinion publique, cette initiative a reçu aussi un soutien tacite de l’armée, dont les plus hauts responsables ont assisté, le 1er octobre 2009, à la rentrée parlementaire, alors qu’ils la boycottaient depuis 2007, en raison de la présence de députés kurdes dans l’assemblée (cf. notre édition du 3 octobre 2009). Au mois d’août et de septembre 2009, le ministre de l’Intérieur, Beşir Atalay, a conduit une série de consultations avec les partis, syndicats et associations, pour tenter d’établir un consensus autour du projet gouvernemental (cf. notre édition du 20 août 2009). Le 1er septembre 2009, lors d’un meeting à Diyarbakır, le DTP a plaidé pour «une paix digne» (onurlu barış), en demandant que de véritables mesures soient adoptées par le Parlement et que le PKK soit inclus dans le processus (cf. notre édition du 2 septembre 2009). Il faut d’ailleurs rappeler, à cet égard, que le mouvement rebelle avait été indirectement à l’origine de l’initiative gouvernementale, puisque celle-ci avait initialement voulu prévenir l’annonce par Abdullah Öcalan, d’une feuille de route proposant une solution politique au problème kurde (cf. notre édition du 30 juillet 2009). Le leader du PPK emprisonné n’a pourtant révélé que partiellement et confusément ses intentions, et le gouvernement a toujours affirmé vouloir le tenir hors du processus engagé, une conduite considérée par l’armée et les partis d’opposition, comme une ligne rouge à ne pas franchir. Ces derniers, notamment le CHP et le MHP, ont dénoncé l’initiative gouvernementale, en l’accusant de faire cause commune avec le PKK et d’encourager le délitement de l’État unitaire turc (cf. notre édition du 13 août 2009). Toutefois, le CHP, sous la pression de certains de ses membres, a esquissé, au mois d’octobre, une révision de cette opposition frontale et déclaré qu’il pourrait soutenir l’ouverture gouvernementale, à certaines conditions (cf. nos éditions des 8 et 17 octobre 2009).

Le 19 octobre dernier, le processus a pris une nouvelle dimension, lorsqu’un «groupe de la paix» (Barış grubu), composé par 9 rebelles accompagné de 26 civils kurdes d’un camp irakien de réfugiés, a rendu les armes aux forces turques, au poste frontière de Habur, avant d’être rapidement remis en liberté. Cet événement spectaculaire, qui avait déjà été tenté, en 1999, mais qui avait échoué, a été suivi de manifestations de joie et de soutien, dans les provinces kurdes en Turquie (photo). Ces réactions, qualifiées «d’irresponsables» par le président de la République, ont amené le gouvernement à interrompre cet «adieu aux armes», en suspendant l’accueil d’un nouveau «groupe de la paix», initialement prévu pour la semaine suivante, par peur des réactions nationalistes que cela pourrait provoquer en Turquie. Le gouvernement n’a pas interrompu pour autant l’ouverture engagée, mais a simplement annoncé son souhait de marquer une pause. Le 3 octobre 2009, lors du congrès de l’AKP, à Ankara, le premier ministre avait d’ailleurs prononcé un discours emblématique, louant la diversité turque, en mettant en exergue notamment une série de personnalités et d’intellectuels kurdes, soufis, alévis, arméniens, jusqu’au poète communiste Nazım Hikmet, sans lesquels, selon lui, la Turquie ne pourrait pas être ce qu’elle est aujourd’hui (cf. notre édition du 6ocotbre 2009).

En dépit du mouvement qui a été engagé, certains font observer que le gouvernement n’a toujours pas révélé le contenu des mesures qu’il entend prendre et le soupçonnent de se livrer, en l’occurrence, à une opération de propagande sans lendemain. Il y a quelques jours, le numéro deux du PKK, Murat Karayılan, a déclaré que la majorité actuelle n’avait «jamais eu l’intention de résoudre la question kurde», et accusé le gouvernement d’essayer de «tromper le peuple kurde et l’opinion publique internationale.» Le processus, entamé depuis le mois de juillet, a été perturbé, par ailleurs, paradoxalement, par la poursuite d’actions judiciaires contre des responsables kurdes. Fin septembre (cf. notre édition du 4 octobre 2009), plusieurs députés kurdes ont fait l’objet d’une citation à comparaître pour des déclarations anciennes jugées dangereuses pour la sécurité de l’Etat (une infraction pour laquelle leur immunité parlementaire ne les protège pas), et le 27 octobre 2009, la députée Aysel Tuğluk a même été condamnée à un an et demi de prison ferme. Le processus d’ouverture kurde du gouvernement est ici manifestement perturbé par les divisions internes de la justice, dont certains secteurs restent très attachés aux valeurs laïcistes et nationalistes de l’establishment politico-militaire, tandis que d’autres font preuve d’indépendance et n’hésitent plus à s’attaquer à l’Etat profond.

Le gouvernement a révélé récemment que l’examen par le Parlement de son initiative kurde commencerait le 10 novembre 2009, une annonce qui a provoqué la colère des partis d’opposition, qui ont fait valoir que ce jour était celui de l’anniversaire de la mort d’Atatürk. Rappelant la fameuse formule du fondateur de la République «Paix dans le pays, paix dans le monde», le porte-parole du gouvernement a néanmoins confirmé cette échéance, qui devrait d’abord voir le ministre de l’Intérieur faire l’état des résultats de ses consultations, avant que le premier ministre expose (probablement le 12 novembre) le contenu de son projet. Quant à «l’adieu aux armes» commencé avec le retour d’un groupe de rebelles et de réfugiés, le 19 octobre dernier, il devrait reprendre avec l’arrivée d’un deuxième «groupe de la paix», pendant le «Kurban Bayramı» (fête du sacrifice), qui interviendra, cette année, à la fin du mois de novembre.

Il ne faut pas oublier non plus que, depuis l’année dernière, le gouvernement entretient un dialogue régulier et direct avec les autorités kurdes d’Irak du nord et que le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a effectué, le 30 octobre 2009, une visite historique à Erbil, où il a rencontré Massoud Barzani. Initialement cette stratégie avait surtout été conçue pour neutraliser les bases arrière du PKK, mais désormais il semble qu’elle ait une amplitude beaucoup plus forte et qu’elle s’insère dans la nouvelle politique étrangère turque, dont l’un des objectifs majeurs est de faire de la Turquie un pôle de stabilité dans la région, ce qu’Ahmet Davutoğlu a résumé, à Erbil, en disant qu’il était temps pour les Arabes, les Kurdes et les Turcs de reconstruire le Moyen-Orient (cf. notre édition du 6 novembre 2009) .

Depuis le début, cette ouverture kurde a donc connu des hauts et des bas. Toutefois, il semble bien qu’une réelle dynamique ait été créée et que la qualifier d’opération de façade ne soit pas très réaliste. Le processus n’a jamais été remis en cause, il a certes été critiqué par les Kurdes qui ne l’ont pas non plus rejeté, il a surtout vu le gouvernement ne pas hésiter à transcender certains tabous, notamment celui de l’uniformité, en reconnaissant ouvertement la diversité de la nation turque. Une opération de façade n’aurait sans doute pas osé toucher à de tels symboles. Mais il est vrai que la résolution de la question kurde passe aussi par des mesures concrètes, touchant la culture, l’usage de la langue, la citoyenneté, ou la situation économique sociale des populations concernées. C’est pourquoi les mesures, qui doivent être révélées la semaine prochaine par Recep Tayyip Erdoğan, seront d’une extrême importance. Eu égard à ce qui s’est passé depuis le mois de juillet, le gouvernement ne peut pas se permettre de décevoir. Force est de constater qu’il a néanmoins des atouts dans cette phase délicate. L’armée est affaiblie, après la relance du scandale du «plan contre la réaction» (cf. nos éditons des 27 et 29 octobre 2009 ainsi que des 1er et 5 novembre 2009). Quant à l’opposition, elle n’est pas parvenue à susciter un rejet nationaliste véritable dans l’opinion publique turque et le CHP a même commencé à monter dans le train en marche… Il serait sans doute téméraire et un peu prématuré de dire qu’à ce stade tous les espoirs sont permis mais indiscutablement une nouvelle ère est en train de s’ouvrir.

Source : Blog de l'OVIPOT, Jean Marcou, 08.11.2009 (à retrouver sur http://ovipot.blogspot.com/2009/11/les-prochaines-echeances-de-louverture.html)

samedi 7 novembre 2009

Photo-voyage #17 : USA - Illusion d'optique


New York City (USA)
Brooklyn Bridge
October 2009
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vendredi 6 novembre 2009

Babies 'cry in their mother's tongue'

German researchers say babies begin to pick up the nuances of their parents' accents while still in the womb.

The researchers studied the cries of 60 healthy babies born to families speaking French and German.

The French newborns cried with a rising "accent" while the German babies' cries had a falling inflection.

Writing in the journal Current Biology, they say the babies are probably trying to form a bond with their mothers by imitating them.

The findings suggest that unborn babies are influenced by the sound of the first language that penetrates the womb.

It was already known that foetuses could memorise sounds from the outside world in the last three months of pregnancy and were particularly sensitive to the contour of the melody in both music and human voices.

Earlier studies had shown that infants could match vowel sounds presented to them by adult speakers, but only from 12 weeks of age.

Kathleen Wermke from the University of Wurzburg, who led the research, said: "The dramatic finding of this study is that not only are human neonates capable of producing different cry melodies, but they prefer to produce those melody patterns that are typical for the ambient language they have heard during their foetal life.

Newborns are highly motivated to imitate their mother's behaviour in order to attract her and hence to foster bonding - Kathleen Wermke, Unversity of Wurzburg

"Contrary to orthodox interpretations, these data support the importance of human infants' crying for seeding language development."

Dr Wermke's team recorded and analysed the cries of 60 healthy newborns when they were three to five days old.

Their analysis revealed clear differences in the shape of the infants' cry melodies that corresponded to their mother tongue.

They say the babies need only well-co-ordinated respiratory-laryngeal systems to imitate melody contours and not the vocal control that develops later.

Dr Wermke said: "Newborns are highly motivated to imitate their mother's behaviour in order to attract her and hence to foster bonding.

"Because melody contour may be the only aspect of their mother's speech that newborns are able to imitate, this might explain why we found melody contour imitation at that early age."

Debbie Mills, a reader in developmental cognitive neuroscience at Bangor University, said: "This is really interesting because it suggests that they are producing sounds they have heard in the womb and that means learning and that it is not an innate behaviour.

"Many of the early infant behaviours are almost like reflexes that go away after the first month and then come back later in a different form.

"It would be interesting to look at these babies after a month and see if their ability to follow the melodic contours of their language is still there."


Source : BBC NEWS, 06.11.2009 (available at: http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/8346058.stm)

Photo-voyage #16 : USA - Under the Brooklyn Bridge...


New York City (USA)
Dumbo, Brooklyn
Octobre 2009
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jeudi 5 novembre 2009

Photo-voyage #15 : USA - Mais comment récupère-t-on la voiture au 4ème étage ?!


New York City
(USA)
East Village
Octobre 2009
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mercredi 4 novembre 2009

Photo-voyage #14 : USA - L'automne à Central Park ... un petit air de Woody Allen !


New York City
(USA)
Central Park
Octobre 2009
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mardi 3 novembre 2009

"La noisette, poil à gratter des relations turco-italiennes"


L’arrivée en force sur le marché européen de la noisette de Turquie (le premier producteur mondial) et ses conséquences pour la production des noisettes du Piémont (la région du nord-ouest de l’Italie qui détient le nombre le plus important d’industries spécialisées en production et transformation de noisettes) sont au cœur d'une lettre envoyée par un conseiller régional piémontais pour l’agriculture, Mino Taricco, au ministre italien de l’agriculture, Luca Zaia.

En fait, la production turque de noisettes va être soutenue, à partir de l'année prochaine, dans le cadre du système de subventions, qui fait partie des mesures économiques d’aide communautaire de l’instrument de préadhésion (IPA), un fonds européen destiné aux pays candidats dont la Turquie doit bénéficier prochainement. Les producteurs italiens, qui arrivent à la deuxième place au sein la production mondiale, après la Turquie, mais qui sont les premiers de l’Union Européenne (UE), avec 1,1 million de quintaux de production par an, craignent de souffrir de cette situation nouvelle.

Une deuxième réunion officielle s’est tenue, le 29 avril dernier, entre l'Association des producteurs italiens de noisettes et le ministère de l’agriculture. Son but était de créer une dénomination contrôlée de la noisette italienne, basée sur des critères d’exigence concernant notamment les terres de culture qui confèrent aux noisettes italiennes leurs caractéristiques organoleptiques. Cette réunion s’est aussi employée à élaborer une stratégie de protection et de promotion de la production des noisettes italiennes, face à la concurrence venant de l’étranger, notamment de Turquie (qui détient 78% de la production mondiale totale).

Lors de cette réunion également, l’Association des producteurs italiens s’est dite préoccupée par un projet autorisant le Comité permanent de la chaîne alimentaire de l'UE à doubler le taux légal de l'aflatoxine tolérée dans les noisettes commercialisées en Europe. Une telle décision permettrait à la Turquie d’accroître sa présence sur le marché européen en y vendant des produits de qualité inférieure, non exempts de danger pour la santé des consommateurs, à des prix concurrentiels.

La «Coldiretti», principale organisation des entrepreneurs agricoles en Italie, a souligné que le rejet par l'Italie de ce projet n'était pas suffisant et qu’il fallait prendre, sans tarder, des mesures drastiques pour empêcher l’arrivée de noisettes dont la teneur en aflatoxines est «toxique, potentiellement cancérigène, liée au développement de moisissure sur le produit et donc pas optimale du point de vue des pratiques agronomiques». La «Coldiretti» souligne, en outre, qu’au cours des neuf premiers mois de 2009, 56 lots de noisettes contaminées en provenance de Turquie ont été découverts dans les différents pays de l'UE.
Ces développements expliquent l’inquiétude actuelle des producteurs italiens. Ces derniers demandent à l'UE, soit de revoir un système de subventionnement qui risque de favoriser fortement la noisette turque et qui est, selon eux, «manifestement contraire aux règles de libre concurrence et du libre-échange édictées par l’OMC», soit d’étendre ce système d’aide économique à toute entreprise similaire dans l’UE, en consentant un effort particulier pour les entreprises situées dans des zones défavorisées. Dans l'intérêt des consommateurs et leur santé, la «Coldiretti» suggère, enfin, à l’UE de maintenir les normes en vigueur en ce qui concerne les taux d’aflatoxines tolérées dans les fruits secs, en renforçant de surcroît les structures de contrôle.

Le gouvernement italien s’est toujours montré favorable à l’adhésion de la Turquie à l’UE, mais cette adhésion peut avoir, dans certains domaines, comme la production de noisettes, des répercussions négatives pour l’économie italienne. Ce genre de situation risque de pas rester un problème isolé pour deux pays qui partagent bon nombre de caractéristiques environnementales, puisqu’ils ont de vastes régions méditerranéennes, et qu’ils peuvent entrer en compétition sur le marché européen dans d’autres secteurs de leur production, comme les fruits et légumes et l’huile d’olive.
Dans ce domaine, la politique européenne de l’Italie devra tenir compte de ses producteurs de noisettes qui représentent un pan non négligeable de l’agriculture du pays, et notamment des intérêts des régions concernées qui sentent aujourd’hui leurs positions commerciales et la qualité de leurs produits menacées par l’arrivée massive sur le marché européen de la concurrence turque.

Les fruits secs représentent à l’heure actuelle près du tiers des exportations agricoles turques vers l’Europe, c’est-à-dire qu’ils constituent le premier groupe de produits alimentaires turcs entrant dans l’UE. En Italie, un tiers des noisettes transformées provient de Turquie. C’est pourquoi les agriculteurs italiens souhaitent obliger la Turquie à améliorer ses pratiques agronomiques pour se mettre en conformité avec la réglementation européenne et avec la régulation des marchés.

Reste à savoir comment réagira le gouvernement italien : va-t-il se faire le porte-parole de ses producteurs de noisettes auprès de l’Union européenne et de la Turquie, ou bien sacrifiera-t-il cette petite partie de son économie agricole, bien qu’elle soit issue d’une histoire riche de tradition et de qualité ? Il ne faut pas oublier que d’autres projets moins secs et plus juteux sont actuellement au cœur des relations turco-italiennes, en particulier dans le domaine énergétique, avec la récente signature des accords concernant le gazoduc «South Stream»…

Source : Blog de l'OVIPOT, Laura Pagliaroli, 03.11.2009 (à retrouver sur http://ovipot.blogspot.com/)

Photo-voyage #13 : USA - Halloween in the Big Apple

De retour de la Grande Pomme, je vais désormais alterner les photos-voyages de notre séjour au Canada et de nos quelques jours à NYC. Mais pour ne pas trop nous éloigner du thème de notre dernière photo-voyage, voyons de quoi sont capables les New-Yorkais quand il s'agit de fêter Halloween ...

New York City (USA)
Octobre-Novembre 2009Cliquez sur les images pour les agrandir !